Avis personnelle:
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Les croyances des enseignants par rapport au développement de l’intelligence de l’élève ont aussi des effets directs sur les pratiques pédagogiques et sur le choix du contenu de la leçon. Les critères de décision du redoublement et la prise de décisions ne revient pas seulement a l’enseignant. Ce sont les enseignants qui voient que les effets positifs qui accordent beaucoup d’importances sur cette pratique de redoublement. Mais, même s’ils s'accordent sur les faits que les redoublants ont un niveau d’intelligences plus élevés par rapport aux promus sur certaines disciplines, ceci ne dure que seulement pendant deux ans comme l’expliquaient Bless, Bonvin et Schüpbach (2005). Ceci explique que, l’élève redoublant progresse certes, mais sur une durée limité ou bien encore sur le court terme. Pour Crahay (2003), lorsqu’on compare les performances des uns et des autres au terme d’un même degré scolaire, on n’observe pas de différence ; ce qui signifie que les redoublants ont mis une année de plus pour atteindre un niveau de compétences qu’ils auraient probablement atteint sans répéter un degré. Alors pourquoi refaire toute l’année si pour finir au même niveau que les promus ?
Refaire une année scolaire signifie aussi se sentir moins sûr sur ses performances et plus stressant chez l’élève qui finit par se plonger dans une angoisse puis donner moins d’importance a l’école. Sans oublier que les élèves ayant redoublé se verront attribuer l’étiquette de «redoublants» avec laquelle il est difficile de vivre, et dont il est encore plus difficile de se débarrasser et par conséquent ils finissent par décrocher facilement.
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Conclusion générale:
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Enfin, suite à tout ce qui précède, nous arrivons globalement aux mêmes conclusions que celles de certaines études telles que l'OCDE et le Cnesco, car:
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le redoublement peut être positif à court terme mais est le plus souvent négatif à long terme,
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il y a un risque de décrochage scolaire plus important : la probabilité d’accéder à la 3ème est plus faible chez les élèves ayant redoublé antérieurement dans leur cursus scolaire,
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les élèves ayant redoublé font en général des études moins longues, ils réussissent moins dans les études supérieures,
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les redoublants ont une plus faible estime d’eux-même,
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ils sont plus fréquemment absents au cours car pensent déjà détenir les savoirs dispensés l'année antérieure,
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ils ont plus souvent une attitude négative envers l’école et leurs nouveaux collègues.
Au delà du fait qu'il soit plébiscité par plusieurs acteurs de système éducatif, il sied aussi de constater qu'il comportement également un effet négatif en termes de motivation et de sentiment d’efficacité.
Mais, le redoublement peut-être positif et efficace s’il est accompagné d’autres remédiations, surtout au primaire.
Tout cela nous pousse à déduire qu'il serait plus bénéfique de faire évoluer le système du redoublement, en ne faisant redoubler ou répéter les élèves rien que dans les enseignements dans lesquels ces derniers n'ont pas pu atteindre la moyenne par exemple. Ainsi, il se dégage alors une question primordiale à part celle de la place du redoublement dans le développement cognitif de l'élève, qui, est celle de s'interroger sur la durée que peut comprendre un redoublement scolaire à l'école en général et au collège en particulier.
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